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Scribes of the Imperium

Vous trouverez ici des règles "maison", des modifications, addenda, ajouts de background, personnages et autres élucubrations rôlistiques compatibles avec l'ensemble (ou presque!) de la gamme de jeu de rôle de l’univers de Warhammer 40k. Les règles "maison" présentées ici ont été testées, jouées, validées et définitivement adoptées par une demi-douzaine de table et autant de MJ sur plus de cinq années. Les éléments de background et d'historiques sont soit des créations originales, soit de très lourds développements d'éléments donnés dans les livres de règles. Le contenu présenté ici n'est pas officiel et pas reconnu par Games Workshop. Il est mis à disposition gratuitement et sans aucune visée commerciale.

Cantus (Planète)

Extrait du Manuel du Parfait Acolyte des Marches de Markayn (774 M.41) :

 

Cantus

Sous-secteur des marches de Markayn, Secteur Calixis, Segmentum Obscurus

Corps céleste : Planète sans lune

Type : Monde Ruche

Population : 1.4 milliards, les « Cantusiens » et « Cantusienes »

Dîme et Levée : Decuma Extremis, les régiments levés sont les « Voltigeurs Cantusiens », régiment d’infanterie légère.

Force de Défense Planétaire : Plusieurs régiments de Voltigeurs, parmi lesquels sont recrutés les futurs soldats de la Garde.

 

Orientation : Cantus est une planète aride et densément peuplée, dont les océans sont asséchés depuis des siècles. Les métropoles tentaculaires de la planète sont entourées de déserts de scories brulants et stériles, où les complexes miniers creusant au plus profond des entrailles de la planète prospèrent, et où quelques pauvres bourgades subsistent, autour des impressionnantes structures de forage récoltant la précieuse eau souterraine.

La population est assez pauvre, et se concentre essentiellement autour de Metalcity, la capitale et plus grande cité ruche de Cantus. Le niveau technologique est très disparate : alors que les beaux quartiers de Metalcity dispose d’accès holonet, de télévisions haute-définition, des meilleurs soins médicaux et de tout le confort de la vie moderne, les villages du désert non ni électricité ni eau courante, et se déplacent dans des charriots à roues. Une grande partie de la population est composée de travailleurs miniers, de fondeurs, de métallurgistes et d’ouvriers et d’ouvrières en tout genre.

L’assèchement des océans et la création des immenses désert de scories est dû en grande partie à l’activité des mines de fer, la pollution y est extrêmement forte et dangereuse. Le nombre de mutants plus ou moins toléré est très important, se concentrant dans les banlieues miséreuses des cités Ruches ou dans les villages. Si leur présence n’est pas tolérée en ville, ils sont néanmoins souvent employés pour les fonctions exigeant une exposition au désert et à ça pollution, ce qui n’améliore pas vraiment leurs conditions.

 

Gouvernement : Cantus est dirigée par un gouverneur originaire de Scintilla, Jeffrey T. Dietz, qui y poursuit un système politique impérial standard, dans le Secteur, c’est-à-dire un pouvoir exécutif fort appuyé et parfois pondéré par l’aristocratie locale, ou son équivalent Cantusien, en l’occurrence, les grandes familles industrielles.

 

Culture : La culture de Cantus est plus simple que celle de beaucoup de mondes du Sous-Secteur : essentiellement basée sur l’Audiovisuelle (du moins pour ceux qui y ont accès), la télévision représente ainsi 90% des loisirs des classes ouvrières et moyennes de la Metalcity. Les stars de télévision, les peoples des plus classes au plus ridicules sont adulés, presque autant que l’Empereur lui-même. Récemment, une vague culturelle de grande ampleur traverse Cantus autour des super-héros, et notamment du célèbre groupe des Défenseurs. Comics, films, séries, les supports se déclinent mais le succès est toujours au rendez-vous.

La religion est très présente, le Cardinal Rutherford, ami proche de Jeffrey Dietz, est une importante figure médiatique, à l’influence conséquente sur les pauvres gens de Cantus.

Metalcity, la capitale planétaire

Metalcity, la capitale planétaire

Le logo des concessionnaires du Mechanicus sur Cantus

Le logo des concessionnaires du Mechanicus sur Cantus

Capitale : Metalcity regroupe à elle seule les deux tiers de la population de la planète. Autrefois entourée d’un fleuve qui en faisant une verte et radieuse cité impériale, elle sombre aujourd’hui peu à peu dans le marasme de la récession économique du à l’appauvrissement des mines de fer. La criminalité y est omniprésente, et les grandes familles industrielles n’hésitent pas à se faire mafia, du moins en sous-main, pour truquer la concurrence. L’Arbites, bien que fortement présent partout en ville, est rapidement débordé, et le Haut-Préfet Edgar Brower peine à faire respecter la Loi Impériale. Ils sont aidé en cela par les très influents agents du GIS, le Governor Inteligence Service, les services secrets du Gouverneur, dirigé jusqu’en 773 d’une main de maître par son directeur Herschell Barnowsky, vétéran de l’Arbites.

Le centre bourgeois de Metalcity est propre et moderne, on y trouve les demeures au luxe indécent des grandes familles, les bureaux des grandes entreprises et les locaux commerciaux où sont reçus les représentants des marchands de tout le Sous-Secteur, venus acheter le fruit des forges et des mines de Cantus. Les blocks qui l’entourent sont peuplés par les classes moyennes et les ouvriers aisés, dans de hauts buildings serrés les uns contre les autres. La sécurité y est déjà moins évidente qu’au centre, mais tout cela n’est rien n’est rien en comparaison des banlieues proche. Là-bas, les mafias règnent en maitresses absolues. Des gangsters en costume et chapeau-melon piétinent les sans-abris, rackettent les commerçants, et jusqu’aux bureaux des Arbites locaux. C’est le règne des revolvers et des chargeurs-camembert, des cocktails Molotov et des voitures-bélier. Pourtant, au milieu des guerres de gangs et des règlements de compte, les familles des petits ouvriers de Metalcity survivent, indifférentes à la violence, se nourrissant de rations achetées au marché noir, de comics et de messes rapidement expédiée par les aumôniers des chapelles de quartier. La vie est dure, dans les blocks de banlieue. Les usines et les ateliers polluent, le marché noir est plus fourni que les chaines de magasins ordinaires, qui voient passer plus de braqueurs que de clients dans une soirée… Les discriminations y sont violentes, également. Mieux vaut ne pas être un hors-monde, un mutant, ou toute personne que les miséreux de ces blocks jugeraient trop « déviante » de leur norme drastique. La gare centrale de Metalcity, et son troupeau de trains à prométhéum, représentent le seul moyen de rejoindre les autres grandes ruches, comme Fanrick ou Djibela, sans craindre le climat mortel du désert des scories. 

 

Le village de Silice, articulé autour de l'extracteur.

Le village de Silice, articulé autour de l'extracteur.

Quelques Habitants des Villages, dont une famille d'éleveurs de vareks.
Quelques Habitants des Villages, dont une famille d'éleveurs de vareks.

Quelques Habitants des Villages, dont une famille d'éleveurs de vareks.

Les villages : En dehors des grandioses spires de l’hyper-centre, et des bouillants quartiers de la banlieue de Metalcity, la vie est bien différente. Le désert ne peut autoriser le passage de véhicules à moteur qui se cantonnent aux Ruches bétonnées. Les scories polluées sont si brulantes que n’importe quelle roue pneumatique éclaterait en quelques secondes. Les perturbations magnétiques ne permettraient pas non plus aux élégants speeders antigrav des beaux-quartier de circuler. Le train ne desservants que les ruches, seul de primitifs charriots aux larges roues d’acier peuvent espérer résister aux rudes conditions climatiques du Désert de Scories. Ils sont tracter par l’un des rares animaux ayant réussi à s’adapter à ses conditions climatiques : les vareks de Cantus. Il s’agit d’un reptile apparenté aux geckos, mais d’une taille impressionnante, qui se déplacent sur les scories comme leurs lointain cousins de Terra sur le sable : en levant leurs pattes alternativement pour faire refroidir leurs épaisses écailles. Ils peuvent, à l’occasion, se dresser sur leurs pattes arrière et courir ainsi quelques centaine de mètres, à une vitesse impressionnante. Les mutants et les villageois ont depuis longtemps appris à les domestiquer, les monter ou les atteler. Les vareks scellés ou attelés représentent ainsi le seul moyen de transport sûr entre les ruches, les complexes miniers et les villages d’extracteurs. Dans ses villages, sans aucun confort moderne, ni téléphone ni électricité, et les westerns qui encombrent les chaines de télévision de Metalcity y sont là-bas bien réels. Les activités principales des villages sont centrées autour de l’extraction d’eau, via d’immenses forages créés il y a des siècles par les technoprêtres du Mechanicus, et entretenu avec déférence, à défaut de compétences. L’élevage de varek y est aussi monnaie courante. Si les rares terres non polluées autour desquelles se concentrent les villages peuvent faire pousser les cactus que broutent les vareks, elles ne suffisent pas à assurer une autonomie alimentaire aux villageois, qui dépendent donc du ravitaillement. Ainsi, d’immenses convois bien protégés pour faire face aux despérados mutants partent sans cesse des Ruches, amenant vivres et fournitures, et repartent chargés de citernes d’eau bien remplies. Certains villages aux réserves d’eau conséquentes sont même reliés par pipeline directement aux ruches les plus proches. Cette sorte de symbiose entre les villages et les cités-ruches est bien identifiée, et si les villages ne peuvent se passer de ravitaillement, les ruches sont parfaitement conscientes de l’immense apport des villages pour le ravitaillement en eau.

Un Varek de Cantus et son conducteur mutant.

Un Varek de Cantus et son conducteur mutant.

Varek, le Super-Héros des Nouveaux Défenseurs, soutient de la cause des mutants.

Varek, le Super-Héros des Nouveaux Défenseurs, soutient de la cause des mutants.

Les Maisonnées : Les grandes dynasties industrielles et mafieuses de Cantus sont appelées « Maisonnées ». Ces clans entiers de famille, qui ne sont pas toujours liées par le sang, se sont enrichies de l’exploitation légale autant qu’interdites des ressources de Cantus. Elles composent l’élite de la population, et la plupart résident au centre de Metalcity. Il n’existe pas, sur Cantus, d’aristocratie plus puissante, ni de bourgeoisie plus aisée que les membres des Maisonnées. Leur mainmise sur les Mines de fer, les fonderies, les raffineries,  les transports, les ateliers, tout comme sur les trafics et marchés-noirs de toute nature est totale. Rivales, le jeu délicat de la conquête des marchés est impitoyable entre ces clans : alliances, trahisons, mariages, complots, assassinats et même parfois, guerres ouvertes décident de l’avenir de Cantus et de sa prospérité.

Autrefois domaine exclusif de l’Adeptus de Mars, Cantus était alors un monde minier prospère et tenu d’une main de maître. Le sous-sol de Cantus regorgeait de fer, de cuivre, de nickel d’or et d’argent, de phosphore et de lithium… Des mines tentaculaires parcouraient le sous-sol de ce monde alors florissant, et assuraient travail, revenus et développement à une population ouvrière nombreuse et fidèle. Mais depuis au début du millénaire, l’Adeptus Mechanicus décida que l’exploitation de Cantus n’était plus assez rentable, et sous-traita donc ses mines aux fidèles familles de travailleurs enrichis, qui avaient les moyens d’acheter ces contrats. L’Adeptus laissa ainsi aux Maisonnées une planète au sous-sol exploité jusqu’à l’os, à l’écologie irrémédiablement détruite et au taux de chômage horriblement haut, avec seulement quelques petites chapelles locales pour l’entretien des infrastructures… Par contrat, les Maisonnées restaient liées au Mechanicus, qui continuerait de les payer largement pour extraire le minerai dont une partie serait toujours envoyé dans les mondes forges du Sous-Secteur.

Autrefois proches de leurs ouvriers et du travail de mines, les dirigeants des Maisonnées ont depuis longtemps laissés les éléments mineurs de leur clan gérer les mines, et se sont repliés vers le centre de Metalcity, où la vie est plus douce et le commerce avec les marchands du sous-secteur plus facile, et ont diversifiés leurs secteurs d’activités à mesure que les mines s’appauvrissaient. Beaucoup de mines sont aujourd’hui fermées, et seules le fer et en moindre mesure, le phosphore sont encore extrait du gruyère sous le Désert de Scories.

 

Personnages importants de Cantus :

-Le gouverneur Jeffrey T. Dietz, originaire de Scintilla, et son épouse, Ursula Dietz ;

- Le cardinal Rutherford ;

- Edgar Brower, Haut Préfet de l'Arbites ;

- Le Fabricator Ondrej Vessily, magos du grand Temple de Metalcity ;

- Le Général Gustav Corindon, des FDP, à la tête des Voltigeurs ;

- Dalin Sambre, jeune Inquisiteur et ancien Interrogateur d’Oktar Geadry, récemment mis en poste sur Cantus pour L’ordo Hereticus à la place d’Enry Arpatt, rappelé par le seigneur Kremer ;

- Konstantin Grüss, Inquisiteur vétéran (et quelques peu grabataire) de l’Ordo Xénos en poste sur Cantus ;

- Yuri Grenteim, patriarche de la maisonnée Grenteim ;

- Alicia Coates, matriarche de la maisonnée Coates ;

- Goustav Kleber, patriarche de la maisonnée Kleber ;

- Gontrand Matov, patriarche de la maisonnée Matov ;

- Herbert Colah, patriarche de la maisonnée Colah, Maire de Metalcity, membre du Parti Gouverniste de Jeffrey Dietz ;

- Edwige Sand, Candidate pour le Parti Progressiste à la mairie de Metalcity, opposante à Jeffrey Dietz ;

- Laurent Sharter, candidat de Génération Cantus à la mairie de Metalcity, opposant à Jeffrey Dietz ;

- Herschell Barnowsky, ex-directeur du G.I.S., à l'origine de la création des Défenseurs, puis des Nouveaux Défenseurs ;

- Edgar Mc Curthys, Fermier et Maire du village de Silice, récemment élu représentant de la Confédération Villageoise ;

- Art Zimmerman, présentateur vedette du Arti’Live Evening, émission people phare de Chanel 5, nommé « people de l’année » par le Metal’Times ;

Cantus (Planète)
Cantus (Planète)
Cantus (Planète)

Histoire récente :

La Grande Récession : Cela fait maintenant une cinquantaine d’année que les mines de Cantus sont considérées comme presque épuisées. Beaucoup on fermée leurs portes à jamais, renvoyant des milliers d’ouvriers au chômage vers les quartiers pauvres de Metalcity. Le peu de ressources encore extraites sont toujours envoyées au Mechanicus dans des conteneurs remplis au quart, qui jusqu’à présent continue de payer grassement les Maisonnées et ne semble pas avoir constaté la baisse drastique de rendement de la planète. Mais après tout, Mars à d’autres préoccupations de bien plus grande ampleur ne serait-ce qu’à l’échelle du Secteur Calixis, pour pouvoir s’intéresser à l’inspection d’une petite planète minière sous-traitée…

Toujours est-il que la production de Cantus est entièrement dédiée au maintien de cette illusion de production, qui a permis à de nombreuses mines de continuer de tourner avec leurs ouvriers sans pour autant produire, mais qui a mis de nombreuses fonderies sur la paille. Même si mes Maisonnée ratissent largement les marchés de l’aciérie du Sous-Secteur, rares sont les industriels des Marches qui acceptent d’envoyer leurs précieux minerais être transformés sur Cantus. En 774, le taux de chômage estimé est de 27% à l’échelle de la planète, et sans l’argent du Mechanicus, ce taux deviendrait intenable pour les dirigeants de Cantus.

Les Défenseurs et les Nouveaux Défenseurs :

La Levée des Défenseurs : La dernière levée régimentaire en partance pour les mondes de Sabbat, a été initiée par un discours flamboyant de Captain Imperium, qui annonça fièrement rejoindre avec ses fidèles Défenseurs la lutte pour la reconquête des territoires volés à l’Imperium. Des milliers d’hommes et de femmes furent enrôlés directement dans la Garde, ou dans les FDP qui renouvelait ses effectifs, eux-mêmes ponctionnés par la levée. Le départ d’une part non négligeable de la population inactive fit tomber le taux de chômage de quelques points à Metalcity et soulagea le pauvre Gouverneur Dietz qui peine à maintenir un semblant de paix sociale sur sa planète.

La pénurie de Serviteur : Les mines encore exploitées, réellement ou en apparence, créent une demande conséquente en main-d’œuvre automatisée, ce qui a créé par le passé un important marché basé sur la conception et la vente de serviteurs en tout genre. Or, une partie de la demande récente c’est vue insatisfaite, pour une cause encore inconnue. Cette crise impromptue semble avoir eu un effet étrangement bénéfique sur l’économie mourante de Cantus : la pénurie a été en partie compensé par l’emploi de travailleurs humains, ce qui également légèrement diminuer le taux de chômage, et bien sûr, augmenter le taux d’accident du travail…

Concession 82, de la Famille Kleber, exemple type d'une mine cantusienne.

Concession 82, de la Famille Kleber, exemple type d'une mine cantusienne.

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