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Scribes of the Imperium

Vous trouverez ici des règles "maison", des modifications, addenda, ajouts de background, personnages et autres élucubrations rôlistiques compatibles avec l'ensemble (ou presque!) de la gamme de jeu de rôle de l’univers de Warhammer 40k. Les règles "maison" présentées ici ont été testées, jouées, validées et définitivement adoptées par une demi-douzaine de table et autant de MJ sur plus de cinq années. Les éléments de background et d'historiques sont soit des créations originales, soit de très lourds développements d'éléments donnés dans les livres de règles. Le contenu présenté ici n'est pas officiel et pas reconnu par Games Workshop. Il est mis à disposition gratuitement et sans aucune visée commerciale.

Fenk l'Ancienne (Planète)

Extrait du Manuel du Parfait Acolyte des Marches de Markayn (774 M.41) :

Fenk l’Ancienne

Sous-secteur des marches de Markayn, Secteur Calixis, Segmentum Obscurus

Corps céleste : Planète sans lune

Type : Monde sauvage, en cours de colonisation

Population : Un millier de colons Impériaux, les indigènes Fenkas sont estimés à plusieurs millions, sans plus de précision.

Dîme et Levée : Dispense, la planète n’étant pas encore considérée comme totalement colonisée.

Force de Défense Planétaire : Un régiment de l’Adeptus Arbites, soit une centaine d’hommes et de femmes sur les 1000 colons.

 

Orientation : Fenk l’Ancienne est une planète sauvage recouverte d’épaisses jungles humides, extrêmement fertiles, au climat tropical quasiment uniforme, excepté dans les hautes chaines de montagnes. Très irrigués de mers, de fleuves et de lacs immenses, Fenk était autrefois très peuplée, et à l’époque de la Croisade d’Angevin, une fidèle planète Impériale. Délaissée, ses populations humaines perdirent progressivement les concepts de la Civilisation Impériale, harassées par le climat difficile, la jungle invasive et les incursions des Orks Sauvages, nombreux dans les jungles de Fenk. Les populations humaines se tournèrent de plus en plus vers un mode de vie nomade, plus en adéquation avec la jungle, et plus adaptée à une survie autarcique.

En 737, les autorités de Solomon décidèrent de lancer un processus de recolonisation et d’évangélisation des Fenkas. Ainsi partie de Solomon une large mission régulièrement ravitaillée par le Munitorum, qui s’établit dans l’une des zones continentales les plus peuplée, emportant missionnaires, artisans, marchands, chasseurs et scientifiques. Les colons s’installèrent dans ce qui est aujourd’hui nommé « l’Enclave ».

 

Controverse sur nom de « Fenk » : En M39, le Maître de Chapitre des White Consul, au cours d’une campagne de purification dans le Quadrant de Josian, confondis une planète ruche de ce Sous-Secteur avec Fenk, la nommant ainsi dans tous ces rapports et dans tous ses ordres de mission. Personne n’osa alors le contredire, ni lui faire remarquer une « erreur ». Les scribes et les responsables du Sous-Secteur se mirent alors tous à appeler cette planète « Fenk » (dont le nom d’origine est aujourd’hui disparu », et fixèrent sur papier « Fenk » comme étant ce monde ruche. La véritable Fenk, déjà en partie oubliée du reste de la Galaxie, ne changea pas de nom pour autant, et sa population isolée n’entendit jamais parler de cette bévue, que personne n’objecta. C’est ainsi qu’en Calixis, on constate l’existence de deux « Fenk ». Plus tard, les cartographes de Scintilla, pour plus de commodité, se mirent à utiliser les appellations « Fenk la Jeune » et « Fenk l’Ancienne » pour désigner ses deux planètes, bien qu’absolument rien ne les relit, se situant à un sous-secteur l’une de l’autre.

La Zone explorée de Fenk l'Ancienne

La Zone explorée de Fenk l'Ancienne

Population : La population « Impériale » de Fenk l’Ancienne est, officiellement, composée d’un millier de colons, qui se répartissent dans une zone limitée. L’enclave Impériale, une zone défrichée et fortifiée en contient l’essentiel, mais de nombreux chasseurs et aventuriers ont établis des « Krälh », des points d’étape pour les chasseurs et les commerçants qui sont fortifiés, et répartis dans la jungle proche de l’Enclave. Des missionnaires du culte Impérial sont également répartis dans de nombreuses Missions, des Eglises, Chapelles ou des Dispensaires plus ou moins sécurisés qui accomplissent leur devoir d’évangélisation. 

La population indigène, nommés « Fenkas », est beaucoup plus conséquentes, mais leur nombres exact est encore sujet à débat chez les Anthropologues des universités de Calixis. Les Fenkas se répartissent en tribus variées dont le degré d’évangélisation est variable.

Les Tupi Fenkas sont les plus nombreux, et sont les voisins directs de l’Enclave Impériale. Les missionnaires y sont bien accueillis, ainsi que les marchands, et globalement, les Tupi Fenkas sont de fidèles alliés des colons, et coopèrent aisément. Les pygmées Dop Dop sont une tribu humaine minoritaire, alliés des Tupi Fenkas et des colons, ce sont généralement d’excellent artisans qui commerce facilement avec les marchands impériaux. Les Zapoti Fenkas vivent le long du fleuve Zapoti, et même si ils sont régulièrement en conflit avec les Dop Dop, ils respectent les Impériaux. Ils ont un rapport méfiant mais pour l’instant cordial avec l’Enclave. Ces trois tribus vénèrent « Loo Iaki », le grand Aigle, une forme primitive du culte Impérial qui a semble-il subsisté sur Fenk, et que les missionnaires adaptent aisément aux formes modernes du Culte.

Les Mambu Fenkas et les Muli Attu sont des tribus païennes, dont les membres sont parfois agressifs avec les Impériaux. Le culte de l’Empereur n’a pas perduré chez eux, et ils voient d’un mauvais œil le soutient que les colons Impériaux affichent à leurs ennemis, les Tupi Fenkas et les Zapoti Fenkas…

La culture des Fenkas, même si il existe des variantes propres à chaque tribu, est basée sur un modèle Matriarcale, reconnaissant la mère ayant enfantée comme entité détentrice de pouvoir et de responsabilité. L’Anthropophagie rituelle est également commune à toutes les tribus, qu’elle soit dédiée à Loo Iaki ou à d’autre forme de divinité.

 

Gouvernement : Les colons Impériaux sont dirigés par un Gouverneur, nommé par l’Administratum depuis Solomon, qui dirige l’Enclave. S’il possède, en théorie, les attributions et les pouvoirs de n’importe quel Gouverneur Planétaire, dans les faits, il peine à faire respecter son autorité. Ubert Kramp, et son épouse Falmina Kramp, fille Beck, sont originaires de la haute bourgeoisie des Marches de Markayn, mais Ubert est un personnage affable et sans grand charisme, et la nomination comme gouverneur de Fenk, loin d’être un cadeau diplomatique, est plutôt un placard où enterrer un fonctionnaire moyen.

S’il prétend gouverner la planète, en réalité, seul les colons lui obéissent réellement, et encore, dans une certaine mesure. Les Fenkas n’ont que faire d’un gouverneur, n’en saisissant même pas le concept, et préfère respecter leurs cheftaines tribales plutôt qu’un étrangers sans enfants. Quant aux colons, il est à noter que dans l’immense majorité des cas, ils ne sont pas originaires de Fenk, mais plutôt de Solomon, Sylvemorte ou Sozomen… La colonisation ne fut pas sans embuche est ils ont pour la plupart beaucoup sacrifiés, et beaucoup perdu lors de la construction de l’Enclave. Aussi ne voient-ils pas forcément d’un bon œil qu’un fonctionnaire arrivé seulement quelques années plus tôt prétende leur donner des ordres.

Heureusement pour Ubert Kramp, son épouse Falmina est d’une autre trempe. Elle a vite compris l’intérêt dans les rapports avec les Fenkas de s’afficher comme femme de pouvoir, ce qui plait plus aux membres de ces tribus matriarcales. D’une poigne de fer, et d’un caractère en acier trempé, elle a mis au pas les vieux colons récalcitrant et usée de toute sa diplomatie pour accorder les intérêts des uns et des autres. Ainsi et même si c’est son mari qui porte le titre de « Gouverneur Planétaire », tous les habitants de Fenk l’Ancienne savent qui est la véritable Gouverneure.

La jeune major Claude Hagoon est à la tête des troupes de l’Arbites sur Fenk. Cette jeune prodige de Catachan à un parcours exemplaire : 8 ans de services chez les cadettes de Catachan, durant laquelle elle fut citée de nombreuses fois et reçue une médaille du mérite, deux de service comme sergent Pénitencier, où elle se distingua également. Blessée au front, elle perdit un bras et due dire adieu au service actif, dont sa blessure handicapante la réformait. Les excellentes recommandations de ces officiers supérieurs lui permirent néanmoins d’atteindre rapidement le grade de Major au sein de l’Adeptus Arbites. Elle est ainsi, à 17 ans, l’un des plus jeunes officiers de l’Arbites des Marches de Markayn. Sa nomination en 772 sur Fenk est due à son origine Catachane, et sa familiarité avec ce type d’environnement. Le major Hagoon dirige donc l’Arbites de Fenk dans ses périlleuses missions en milieu hostile avec l’expertise de vétéran, et la poigne d’un sergent des Légions Pénales.

La major Claude Hagoon

La major Claude Hagoon

La véritable Gouverneur de Fenk

La véritable Gouverneur de Fenk

Capitale : Située le long du fleuve Calaos, l’Enclave Impériale est la seule et unique entité qui puisse vaguement être considérée comme une « ville », et donc une capitale. D’un point de vue administratif, c’est dans l’Enclave que se situe le bureau du Gouverneur et des quelques agents de l’Administratum présents sur place. On y trouve, outre les habitations des colons, une chapelle de l’Empereur, un couvent des Sœurs de la Croix de l’Aigle et un couvent des Hospitalières de Sainte Ursule. La caserne de l’Arbites est le plus grand bâtiment, et le plus solide, il abrite la centaine d’agents sur place. Un petit spatioport à navette tenue par quelques adeptes subalternes permet de rejoindre la Station Creusel en orbite géostationnaire, seul point d’accroche pour tous les vaisseaux d’un tonnage supérieur à celui d’une navette orbitale.

La majorité des colons présents sur Fenk y résident, sauf quelques sœurs et quelques missionnaires qui tiennent des chapelles et des dispensaires dans la jungle. Mais l’Enclave est très fréquentée. On y trouve de nombreux métis, issus de l’union entre Fenkas et colons, et qui ne sont pas encore considérés par les autorités comme « Impériaux ». On y croise également des dizaines de marchands Tupi Fenkas et Dop Dop, qui viennent troquer et commercer avec les Impériaux.

 

Culture : Les tribus Fenkas, quelles qu’elles soient, sont plus ou moins composées sur les mêmes principes. Toutes parlent le Fenkas, un langage original que les linguistes des Marches savent désormais traduire. Certains membres des tribus parlent le bas-gothique. Les tribus sont divisées en clans, répartis sur différents territoires. Mais comme les Fenkas sont semi-nomade, les clans voyagent régulièrement au sein du même territoire tribal, et n’occupent en réalité qu’une petite portion de ces terres en même temps. 

Hierarchie Fenkas : Chaque clan est dirigé une « Mutu Mutu », qui signifie en Fenkas « mère de mère », en général la plus ancienne et la plus sage des mères cheffes de famille. Les « familles » forment les entités de base des clans, et sont dirigé par une mère, « Mutu », assistée par ses différents maris, les « Motu ». Seuls les parents, c’est-à-dire les Fenkas ayant eu un enfant, et les « Manbu Itil » qui signifie plus ou moins « vierges de guerre », sont considérés comme adulte. Les enfants, ou « Pical » en Fenkas sont élevés par les adultes sans tenir compte de leur genre jusqu’à la puberté, où ils obtiennent alors le statut de « Itil ». Les Itil forment une caste à part entière, ce sont des semi-adultes, et d’un point de vue Fenkas, des semi-citoyens. Les Itil ont un rôle social important, à la fois artistique et guerrier. Ils mènent une vie d’excès tolérés par tous jusqu’à avoir un premier enfant. Ils deviennent alors adultes et ont un devoir de comportement sage et fidèle. Les femmes deviennent « Mutu », et désignent leur « Motu », le père de l’enfant qui ne peut se dérober. Le Motu désigné n’est pas toujours le père biologique de l’enfant de leur Mutu, il peut être l’un de ces amants, ou seulement un garçon que la futur Mutu considère comme prêt à devenir un bon Motu. Certaines Mutu désignent parfois comme « père » une Itil femme, qui peut refuser, ou choisir de devenir Motu, renonçant à ses privilèges de femmes et de future mère et étant dès lors considérée socialement comme un homme. Les enfants de ces Motu, si enfants il y a, sont ceux de la Mutu. Le statut d’adulte offrent une voie écoutée dans la communauté, et les Mutu, les cheffes de familles, siègent au conseil des mères, et choisissent leur Mutu Mutu, qui dirigera le clan.

Les Itil : Le statut d’Itil est à double tranchant. Les Itils jouissent en effet d’une liberté quasi-totale, ils n’ont aucune obligation de productivité au sein de la communauté, peuvent vivre une sexualité sans entrave ni jugement, entre eux, avec des colons, avec des Mutu ou des Motu qui ont reçu l’autorisation de leur épouse. Les Itil peuvent souvent se consacrer à des activités artistiques, qui en font alors des personnages respectés de la communauté. Ces Itil artistes restent généralement Itil toute leur vie, n’enfantent pas et se consacrent à leur art. Il en va de même pour les plus spirituels d’entre eux, qui consacrent leur existence d’Itil à Loo Iaki, chez les Tupi Fenkas, les Dop Dop ou les Zapoti Fenkas, ou à d’autre divinités, souvent animistes, vénérées dans d’autres tribus… Si l’état d’Itil offre ainsi privilèges, liberté, et selon des critères impériaux, peut-être même une certaine oisiveté parasite, il n’est pas dénué de responsabilité. En effet, c’est aux Itil que revient la responsabilité de faire la guerre. Certaines Itil femmes peuvent également choisir de dédier entièrement leurs vies à la guerre, et aux arts de combattre chez les Fenkas, elles deviennent alors les Mambu Itil, les vierges de guerre. Les Mambu Itil sont à la fois les instructeurs et les cheffes militaires des Fenkas, elles entrainent et mènent les Itil au combat… Les colons Impériaux ont découvert avec stupeur ce mode de fonctionnement, et certains n’ont pas hésités à tirer profit de la liberté de mœurs et de sexualité des Itil. Une pratique courante dans l’enceinte consiste, pour un colon, à demander aux Itil qui lui plaisent de le rejoindre dans l’Enclave, pour en profiter à sa guise, les empêchant de rejoindre leur clan et d’enfanter sous le regard des Mutu… Bien que les Itil concernés acceptent en partie ce statut de semi-liberté, et y gagnent quelques faveurs ou quelques verroteries, l’Administratum voit d’un mauvais œil cette pratique, qui s’apparente à une forme de prostitution déguisée.

La guerre chez les Fenkas, ou « Gelele » : Ce sont donc les Itil qui sont chargés de combattre pour leur clan, pour leur tribu, contre leurs ennemis. Mais la guerre chez les Fenkas, le « gelele », ne ressemble pas aux formes de guerre que connaissent les Impériaux. En effet, l’objectif des conflits armés entre tribu, ou parfois entre clans d’une même tribu, est avant tout de capturer des prisonniers. Les Itil combattent ainsi avec des armes particulières, les « Miamas », des perches à collet dont le maniement consiste à essayer de le passer autour du cou d’un adversaire. Ils utilisent parfois des sarbacanes, qui projettent des fléchettes enduites de curcurare, un puissant paralysant. Chaque combattant qui réussit à capturer un prisonnier à l’aide d’un Miamas en devient le maitre. Ce Itil ennemi devient alors la propriété de son ravisseur, et obtient un statut particulier, celui de « Miam ». Les Miam sont des esclaves rituels, qui doivent dès lors travailler pour le clan de leur maitre.

Les Miam et l’Anthropophagie Rituelle Fenkas : Les Miam capturés lors du Gelele ont un statut particulier dans le clan de leur maître. Bien qu’équivalent à des esclaves, ils jouissent d’une semi-liberté, tant que leurs actions ne contrarient pas celle de leur maître. Mais l’existence même des Miam est éphémère. Leur rôle est, avant toutes choses, celui d’offrande. Car les Miam sont destinés à être mangés par les membres du clan lors de cérémonies dont le déroulement varie, selon qu’elles soient destinées à Loo Iaki ou à d’autres cultes. Généralement, c’est le maitre du Miam qui décide quand sa propriété sera offerte au clan et à son dieu. Le rituel est complexe, et de nombreuses variantes locales coexistent, mais sans entrer dans les détails, il y a généralement une mise en scène de combat, ou le maitre doit tuer son Miam à l’aide d’une arme rituelle. Le corps est ensuite dépecé, découpé et cuisiné. Les morceaux, accommodés avec de nombreuses épices et garnitures, sont partagés par la communauté au cours d’une fête joyeuse. Les Mutu les plus influentes reçoivent généralement les morceaux de choix en signe de respect, comme le cœur, le foie ou les reins, dans des ragoûts de qualité préparés avec soin. Ils sont parfois aussi offerts avec révérence à Loo Iaki. En pratique, les Miam les plus utiles, ceux disposant de talents artistiques ou artisanaux précieux, sont gardés longtemps par leur maître, parfois des dizaines d’années. Les Miam peuvent également se reproduire entre eux, et avoir des enfants, qui appartiennent également à leur maître, et sont généralement dévorés en même temps que leurs parents. Les miam acceptent leur sort de manière pieuse, saisissant l’honneur qui leur est fait de mourir sous le regard des dieux. Mais certain Itil sont parfois plus réticents, et sont généralement rapidement sacrifiés, avant de poser problèmes. Les Miam, comme toute propriété, peuvent être offert, troqués ou échangés. Le Gouverneur Kramp, en accord avec l’Administratum, a fait interdire aux colons la possession de Miam, désireux de ne pas encourager la pratique de l’anthropophagie rituelle. Généralement, les missionnaires voient d’un mauvais œil cette pratique, et aimeraient, à terme, la faire disparaître. 

Didilu, la Mutu Mutu du clan de Lolas, de la tribu Tupi-Fenkas

Didilu, la Mutu Mutu du clan de Lolas, de la tribu Tupi-Fenkas

Deux Itil de la Tribu Tupi Fenkas

Deux Itil de la Tribu Tupi Fenkas

Un Motu de la tribu Dop Dop.

Un Motu de la tribu Dop Dop.

La guerre chez les Fenkas, ou « Gelele » : Ce sont donc les Itil qui sont chargés de combattre pour leur clan, pour leur tribu, contre leurs ennemis. Mais la guerre chez les Fenkas, le « gelele », ne ressemble pas aux formes de guerre que connaissent les Impériaux. En effet, l’objectif des conflits armés entre tribu, ou parfois entre clans d’une même tribu, est avant tout de capturer des prisonniers. Les Itil combattent ainsi avec des armes particulières, les « Miamas », des perches à collet dont le maniement consiste à essayer de le passer autour du cou d’un adversaire. Ils utilisent parfois des sarbacanes, qui projettent des fléchettes enduites de curcurare, un puissant paralysant. Chaque combattant qui réussit à capturer un prisonnier à l’aide d’un Miamas en devient le maitre. Ce Itil ennemi devient alors la propriété de son ravisseur, et obtient un statut particulier, celui de « Miam ». Les Miam sont des esclaves rituels, qui doivent dès lors travailler pour le clan de leur maitre.

Les Miam et l’Anthropophagie Rituelle Fenkas : Les Miam capturés lors du Gelele ont un statut particulier dans le clan de leur maître. Bien qu’équivalent à des esclaves, ils jouissent d’une semi-liberté, tant que leurs actions ne contrarient pas celle de leur maître. Mais l’existence même des Miam est éphémère. Leur rôle est, avant toutes choses, celui d’offrande. Car les Miam sont destinés à être mangés par les membres du clan lors de cérémonies dont le déroulement varie, selon qu’elles soient destinées à Loo Iaki ou à d’autres cultes. Généralement, c’est le maitre du Miam qui décide quand sa propriété sera offerte au clan et à son dieu. Le rituel est complexe, et de nombreuses variantes locales coexistent, mais sans entrer dans les détails, il y a généralement une mise en scène de combat, ou le maitre doit tuer son Miam à l’aide d’une arme rituelle. Le corps est ensuite dépecé, découpé et cuisiné. Les morceaux, accommodés avec de nombreuses épices et garnitures, sont partagés par la communauté au cours d’une fête joyeuse. Les Mutu les plus influentes reçoivent généralement les morceaux de choix en signe de respect, comme le cœur, le foie ou les reins, dans des ragoûts de qualité préparés avec soin. Ils sont parfois aussi offerts avec révérence à Loo Iaki. En pratique, les Miam les plus utiles, ceux disposant de talents artistiques ou artisanaux précieux, sont gardés longtemps par leur maître, parfois des dizaines d’années. Les Miam peuvent également se reproduire entre eux, et avoir des enfants, qui appartiennent également à leur maître, et sont généralement dévorés en même temps que leurs parents. Les miam acceptent leur sort de manière pieuse, saisissant l’honneur qui leur est fait de mourir sous le regard des dieux. Mais certain Itil sont parfois plus réticents, et sont généralement rapidement sacrifiés, avant de poser problèmes. Les Miam, comme toute propriété, peuvent être offert, troqués ou échangés. Le Gouverneur Kramp, en accord avec l’Administratum, a fait interdire aux colons la possession de Miam, désireux de ne pas encourager la pratique de l’anthropophagie rituelle. Généralement, les missionnaires voient d’un mauvais œil cette pratique, et aimeraient, à terme, la faire disparaître. 

Le professeur Ben Ish Kazad, anthropologue spécialisé dans la Culture Fenkas

Le professeur Ben Ish Kazad, anthropologue spécialisé dans la Culture Fenkas

Fenk l'Ancienne (Planète)

La Station Creusel : C’est le point d’accroche qui relie Fenk au reste de la Galaxie. La surface de Fenk étant complètement recouverte de jungles épaisses ou de montagnes escarpées, il est très difficile pour un vaisseau de taille conséquente de se poser à la surface. La station fait donc office de sas, entre les vaisseaux de fort tonnage et les petites navettes de descente qui peuvent rejoindre les pistes d’atterrissage de l’Enclave. La station sert également à stocker et à répartir le ravitaillement pour les colons fournit par le Munitorum. Son directeur est Adam Andersen, un administrateur efficace du Departmento Munitorum. Il a sous ses ordres plusieurs dizaines d’ouvriers, dont une petite population de canid’hommes Elkons, supervisés par quelques adeptes du Mechanicus.

 

Présence Xénos sur Fenk : En plus des tribus humaines, de nombreux groupes d’Orks sauvages perdurent, depuis fort longtemps. En vérité, leur présence sur Fenk était déjà attestée lors de la Croisade d’Angevin. Mais ces Orks, coupés du reste de la Galaxie, ne disposent d’aucune technologie. S’ils attaquent régulièrement les Fenkas, les humains, nombreux et plus organisés, contiennent assez facilement la menace qu’ils représentent. De grandes chasses au « Krats » comme les appellent les Fenkas, sont régulièrement organisées, au cours desquelles les villages de cahutes Orks sont brulés et rasés. A noter que si les Orks n’ont aucun problème à dévorer leurs prisonniers, les Fenkas ne font pas entrer les Orks dans le rituel du Gelele. Ils sont plutôt considérés comme des animaux nuisibles, faisant autant partie des prédateurs de la jungle que les jaguars ou les tigres rouges…

Outre les Orks, dont la présence est sommes toute assez peu surprenante en Calixis, se trouve une espèce Xénos mystérieuses, peut-être native de Fenk, sur laquelle peu d’études probantes ont été menées à ce jour. Les Fenkas les nomment « N’Dulu », un terme difficile à traduire, mais ils utilisent parfois l’appellation « Zuku Laboas » qui signifie « les monstres blancs ». Il semble que l’Ordo Xénos des Marches de Markayn s’intéresse de près à leur statut.

Personnages importants de Fenk :

- Le gouverneur Ubert Kramp, et son épouse Falmina Kramp ;

- La major Claude Hagoon, à la tête du régiment d’Arbites de Kenk ;

- Le professeur Mohamar Ben Ish Kazad, docteur en anthropologie, spécialiste des Fenkas ;

- Adam Andersen, Directeur de la station Creusel ;

- Sabine, mère supérieure des sœurs de la Croix de l'Aigle.

 

Histoire récente :

La Pénurie : La société de prestation de service employée par le Munitorum, l’Interfedex, a récemment fait l’objet de lourdes condamnations, et nul n’ignore que les agents de l’Interfedex sont désormais recherchés à travers tous le secteur. Cette société transportait jusqu’alors les vivres et les équipements nécessaires aux colons pour faire fonctionner l’Enclave et étendre l’entreprise de colonisation. La défection de cette société n’a pas été couverte par le Munitorum, et depuis le mois de septembre 773, plus aucune denrée n’arrive sur Fenk.

L’attaque de la Station Creusel : La société renégate Interfedex, avec ses moyens conséquents et ses troupes expérimentées, a lancé un assaut d’envergure sur la Station Creusel, faisant de nombreuses victimes et d’immenses dégâts matériels. Bien que les agents du Trône aient en partie réglé la situation sur place, la station reste lourdement endommagée, et son directeur ne dispose plus que d’une poignée d’ouvriers pour en assurer le fonctionnement.

L’invasion de l’Enclave : Poursuivant les fidèles agents du trône réfugiés à la surface de Fenk, les troupes de l’Interfedex, les terrifiants « Exompteurs » ont débarqués en masse dans l’Enclave, obligeant la population à se réfugier dans les ruines d’anciennes citées comme Saint Cornelius Bourg, laissées à l’abandon au milieu de la jungle depuis des siècles. Les exompteurs ont en partie pillé l’Enclave vidée de ses habitants, et emporté toutes les richesses des colons. Au cours des affrontements à la surface, de nombreux colons, désireux de protéger leur maison et leurs biens, affrontèrent avec courage les vétérans de l’Interfedex, mais beaucoup furent tués, blessés ou mutilés, tous comme les Arbites du major Hagoon, qi furent presque entièrement décimés... Les Exompteurs repartirent finalement rapidement, poursuivant sans relâche les agents du Trône, et laissèrent derrière eux une colonie exsangue, sans ravitaillement ni moyens… Les tribus Fenkas alliées, Dop Dop et Tupi Fenkas, aidèrent les colons à se réinstaller dans l’Enclave pillée, mais la situation sur place reste, en 774, précaire, la famine s’annonçant.

Fenk l'Ancienne (Planète)
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