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Scribes of the Imperium

Vous trouverez ici des règles "maison", des modifications, addenda, ajouts de background, personnages et autres élucubrations rôlistiques compatibles avec l'ensemble (ou presque!) de la gamme de jeu de rôle de l’univers de Warhammer 40k. Les règles "maison" présentées ici ont été testées, jouées, validées et définitivement adoptées par une demi-douzaine de table et autant de MJ sur plus de cinq années. Les éléments de background et d'historiques sont soit des créations originales, soit de très lourds développements d'éléments donnés dans les livres de règles. Le contenu présenté ici n'est pas officiel et pas reconnu par Games Workshop. Il est mis à disposition gratuitement et sans aucune visée commerciale.

Les Raz'Ul

Extrait du Manuel du Parfait Acolyte des Marches de Markayn :

Mémo sur l’espèce « Raz’Ul », endémique du Sous-Secteur des Marches de Markayn, par le doktor Jasper Kropenheim, Archi-Agent Xénologue

 

         Les xénos composant l’espèce répertoriée sous le nom de « Raz’Ul », (prononcez « Raze Houle ») sont certainement originaire des Marches de Markayn, Secteur Calixis, Segmentum Obscurus, c’est en effet dans ce sous-secteur qu’on les rencontre le plus. Cependant, et malgré les efforts de l’Ordo Xénos, leur monde d’origine n’a pu être identifié avec précision…

 

Physionomie :

Les individus Raz’Ul adultes sont plus petits que les standards humains : il dépasse rarement 1m40, 1m50, et leur silhouette n’a rien d’humanoïde. Leur thorax et leur abdomen se confondent, formant un bloc solide, à peu près rond, autour de leurs principaux organes, leur corps est recouvert d’un épiderme épais généralement rose pâle, qui recouvre un genre de « cage thoracique » dense, à l’intérieur duquel se situent les dits organes. Leurs membres sont râblés et solides, ils ont quatre pattes entrainant une marche par bipèdes diagonaux (c'est-à-dire la pose des membres antérieur droit / postérieur gauche puis la pose des membres antérieur gauche / postérieur droit).  Ils ont également deux bras courtaux mais à la poigne solide. Leurs pieds comme leurs mains sont dotés de trois doigts disposés de façon triangulaire, permettant la saisie. Ils possèdent généralement sept yeux, parfois six, plus souvent huit, mais aucune cavités nasales ni auditives. Ils n’ont pas non plus de bouches à proprement parler, et se nourrissent par transfert épidermique (leur peau est assez poreuse), et prenant des bains de liquide nutritif. Le seul « orifice » de leur corps, si l’on peut dire, est l’organe reproducteur et excréteur, comparable à un cloaque aviaire. Les Raz’Ul sont d’ailleurs ovipares, et bien qu’une reproduction sexuée ai lieu, par mise en contact des cloaques, il ne semble pas y avoir de distinction de sexe, les individus étant vraisemblablement hermaphrodites, et l’acte de reproduction entraîne la ponte chez les deux individus impliqués.

La reproduction est généralement supervisés par les plus anciens Raz’Ul, qui peuvent parfois atteindre près de 300 ans, que l’on nomme Patriarche, qui choisissent selon des critères jusque-là encore non-identifiés les individus à mettre à la reproduction, ou non.

Patriarche Raz'Ul portant un costume de cérémonie conçue avec du tissus de faction impériale.

Patriarche Raz'Ul portant un costume de cérémonie conçue avec du tissus de faction impériale.

Langage :

N’ayant pas de bouche, les Raz’Ul n’utilise pas de langage articulé, mais communique en émettant des vibrations grâce à un organe particulier (nommé le larynx de Kropenheim). Ces vibrations et infrasons sont également captés par cet organe perfectionné, qui permet ainsi aux individus de communiquer entre eux avec une forme de langage somme toute assez classique, une fois décodé et transposé en une forme écrite.

La particularité du langage Raz’Ul ne permet pas les communications à longue distance, et bien qu’hypersensible, le larynx de Kropenheim a une portée qui dépasse rarement les cinquante mètres. L’usage des ondes radios et des communications holographiques leur est donc impossible.

Un appareil de ma conception, l’Interpretor Kropenheim, permet toutefois de traduire presque instantanément les vibrations Raz’Ul en Bas Gothique, pour tout individu Raz’Ul qui le placerait contre son corps. Les nombreux essais réalisés sous le contrôle de l’Ordo Xénos des Marches de Markayn sur l’individu test « Enok » ont été à ce sujet plus que probant.

Les Raz’Ul ont également mis au point une forme de communication écrite, à base d’idéogrammes assez primaires s’apparentant à des hiéroglyphes, qu’il est difficile de comprendre sans interprète de cette espèce.  

 

Société Raz’Ul

Les individus de cette espèces xénos sont aujourd’hui peut nombreux, et les Raz’Ul sont classés par l’Ordo Xénos comme espèce « en voie d’extinction ». Les efforts réalisés par les agents de notre saint Ordo ayant portés leurs fruits. Toutefois, si les Raz’Ul sont actuellement sur le déclin, il n’en fut pas toujours ainsi, et de nombreux indices et traces archéologiques laissent penser que leur civilisation fut autrefois florissante. Des vestiges de structures architecturales Raz’Ul ont été découverte sur de nombreux mondes des Marches de Markayn : Sozomen, Riboth, Klybo, Herd, ainsi que la lune de Chemmis. Mais toutes semblent avoir au moins un millénaire, et sont laissées à l’abandon depuis des siècles.

La capacité remarquée chez les individus Raz’Ul à s’approprier les technologies d’autres espèces sans trop de problème nous permet d’émettre l’hypothèse suivante : l’espèce Raz’Ul serait originaire de l’un des mondes de cette zone de la Galaxie, et leur société alors primitive aurait autrefois (à une époque que l’on peut situer entre 4000 et 1000 ans, soit entre M37 et M40) été en contact avec une espèce xénos à la technologie développée, peut-être Eldarii, ou encore Énoulienne, qui lui aurait ouvert les portes du voyage spatiale…

Toutefois, un évènement dramatique pour leur société du se produire quelque part entre M39 et M40, car la civilisation Raz’Ul, qui s’était répandue dans tout le Sous-Secteur, semble s’être affaiblie au point de n’être plus qu’une espèce hors-monde, errant de Space-Hulk en Astroport-pirate, sans vaisseaux ni port d’attache, entièrement dépendante du bon vouloir d’autre espèces intelligentes.

Ce mode de vie est aujourd’hui encore le leur, les Raz’Ul ne forment plus que de maigre bande de guerre, sévissant depuis des vaisseaux volés, ou s’adonnant aux mercenariats les plus vils, contre pitances et abris. Les Raz’Ul ne conçoivent quasiment aucun équipement technologiques, et se contentent de troquer ou d’acheter leurs armes et leurs vaisseaux à qui veut bien le leur vendre. Ils sont néanmoins suffisamment astucieux pour en comprendre le fonctionnement, et éventuellement l’adapter, ou au moins le réparer.

Une fâcheuse tendance (que combat actuellement l’Ordo Xénos) règne d’ailleurs chez quelques libres-marchands de notre sous-secteur, consiste à enrôler des éclaireurs Raz’Ul, étant semblent-ils doués pour renifler les voies d’hydrocarbures affleurant la surface des sols…

Pirate Raz'Ul utilisant une version modifié de fusil à éclat Énoulien

Pirate Raz'Ul utilisant une version modifié de fusil à éclat Énoulien

L’Hérésie Morphombre

En 773 l’Inquisiteur Geadry et ses équipes mit au jour une ancienne Nécropole Raz’Ul d’un style qui différait notablement de ce que nos explorations des ruines de cette espèce avait répertoriés.

Le lieu semblait hautement cultuelle, à la symbolistique surannée, ce qui différait beaucoup de ce que nous savions sur les Raz’Ul, alors considérés comme espèce sans concept de religion. Par ailleurs, l’individu Raz’Ul aux mains de l’Ordo Xénos, sembla fortement perturbé par cet endroit, et effrayé. Par ailleurs, la charge chaotique de cet endroit ne laissait aucun doute, ce qui nous permit d’émettre l’hypothèse qu’il s’agissait là d’un site d’une sous-culture Raz’Ul, corrompue par les horreurs du Warp, dont les activités obscures leurs avaient attirés l’anathème du reste de leur société. Notre interprète expliqua également que ce groupe, que l’on pourrait nommer « Morphombre » selon l’interprétation des concepts de nomenclatures Raz’Ul, se livrait à des rituels meurtrier et des sacrifices d’individus non-corrompus, capturés grâce à une étrange (et certainement hérétique !) capacité de phasage. Les assassins morphombres pouvaient, selon les hiéroglyphes de la nécropole de Chemmis, se fondre dans les ombres au point de disparaitre, et réapparaitre plus loin, dans d’autres ombres.

Nous pourrions émettre l’hypothèse que l’émergence tardive de ce culte ait été l’un des évènements provoquant la chute de la civilisation Raz’Ul telle qu’elle était alors, mais ce n’est là que pure conjecture basée sur une maigre concordance temporelle.

La nécropole fut bien entendue mise sous-scellé, et l’Ordo Xénos des Marches de Markayn en fait depuis bonne garde.

 

Pour finir, nous pourrions dire que les Raz’Ul ne représentent pas une menace très élevée pour l’Imperium de l’Humanité : ils sont peu nombreux, dispersés et leur culture est mourante. Ils ne forment aucune menace cultuelle sérieuse, étant largement détachés et indifférents des concepts de religion et de divinité (hormis la notable hérésie Morphombre, heureusement disparue depuis plus d’un millénaire). Tout juste les pirates ou mercenaires Raz’Ul peuvent causer des désagréments temporaires, qui ne saurait ralentir un acolyte digne de ce rang.  

 

Docktor Jasper Kropenheim,

Archi-Agent Xénologue de l’Inquisition,

Ordo Xénos des Marches de Markayn.

Morphombre Raz'Ul selon les gravures de la nécropole chemmistéenne.

Morphombre Raz'Ul selon les gravures de la nécropole chemmistéenne.

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